Avez-vous envie de vous recroqueviller dans votre lit ces jours-ci? De prendre la position du fœtus, bien emmitouflé dans une couverture chaude, au soleil, et d’y rester? Longtemps. En oubliant que le temps existe, que votre patron vous attend, que vos clients ont besoin de vous, que vos enfants ont faim, que le plancher doit être lavé. Une boule, juste une boule de chaleur à travers ces belles couleurs qui tombent au sol. Une par une.

En voyant les arbres se dénuder, j’ai toujours des frissons qui me traverse, de bord en bord. Qui me rappellent que, comme les arbres et d’autres animaux chanceux, c’est le temps d’hiberner. De ralentir. Déjà. La rentrée scolaire vient à peine de nous laisser sortir de son tourbillon et on se sent déjà happé à grands vents d’Halloween et de préparation des Fêtes. Les jours raccourcissent, littéralement. Ce n’est plus seulement de lumière dont on manque, mais aussi d’heures dans la journée. Elles sont allées rejoindre les devoirs, les rencontres de parents, les réunions de CA, le magasinage des vêtements et de bottes de saisons… Des heures et du soleil en moins, il y a de quoi se sentir fatigué.

L’automne était ma saison préférée il n’y a pas si longtemps. Ça sent bon les feuilles au sol. L’air est frais. On se met une petite laine. On admire le paysage. Ça, c’était avant la tornade familiale, avant Raynaud aussi. Aujourd’hui, je pleure les premières couleurs et suis prise d’une envie folle de raccrocher les feuilles aux arbres. Mes mains et orteils virent au blanc dès que le thermostat ose passer sous la barrière du 10 degrés. Mon système est déréglé. Ma concentration n’y est plus. Ma motivation révèle ses failles. Je manque de vitamine D. Je manque de Sud. Et j’y rêve. J’ai les blues des couleurs, du changement de saison. Mon père en souffre aussi. Ma sœur de même.

J’ai envie qu’on m’emmitoufle de bonnes nouvelles, d’éclats de rire, de rêves. J’ai envie, plus qu’à la normale, qu’on prenne soin de moi. Ça tombe bien, c’est la saison de mon anniversaire. La nature fait bien les choses. Mes parents aussi.

La dépression saisonnière touche bien des gens autour de nous. Les changements de saison, les changements d’heure laissent des tracent, font du mal. On prend 10 livres. De graisse ou d’humeurs grises. Ou des deux. On ouvre le frigo plus souvent. On a hâte de voir cogner à notre porte un jeune écolier et son chocolat à vendre. Vive les cours d’école à revamper, les voyages scolaires à financer! Que de belles raisons de se laisser aller à manger une barre de chocolat ou deux. Une émotion ou deux. Une absence de soleil et une position du fœtus de plus. On attend que ça passe, que Noël vienne nous fouetter de sa frénésie pour nous réinjecter un peu de lumière dans le sang.

En attendant que les arbres finissent de se dévêtir complètement pour laisser place à la blancheur, je vous propose qu’on prenne soin de soi. C’est la meilleure chose à faire pour traverser cet état maussade. On peut s’arrêter, respirer, s’étirer, faire des yogis de nous-mêmes et inverser notre position du fœtus pour plus d’équilibre. Pour un peu de zen. Prendre un bain chaud au sel d’Epson, se faire un masque, une manucure, une nouvelle coupe de cheveux. Ressortir notre mijoteuse. Prendre de la vitamine D, des Omégas 3, des minéraux pour s’apaiser. Pour ne pas croire à nos angoisses de temps qui passe trop vite, de saisons qui se succèdent sans qu’on ait pu y goûter, de souliers des enfants qui ne font plus, déjà. Un cocktail de nutriments pour laisser savoir à notre tête qu’on est belles, puissantes, fortes, inspirantes. Même en automne. Que la lumière, en fait, c’est de nous qu’elle émane.


Pour rayonner de mille feux cet automne, changer d’heure sans changer d’humeur, je vous ai concocté un cocktail énergisant, plein de vitalité, de beauté, de temps. Juste pour vous. C’est le temps du cocooning. Laissez mon équipe et moi vous guider vers un état de mieux-être.

Pour en savoir plus sur mes services pour vos blues, laissez-moi vous offrir une session découverte gratuitement.

11-16-2014-1

J’aimerais vous entendre! Avez-vous les blues à l’automne? Quels sont vos trucs pour vous en sortir sain et sauve?