Vous est-il déjà arrivé de vous juger négativement parce que vous n’arriviez pas à tenir un programme ou un régime longtemps? Vous entamez avec un enthousiasme immense une nouveauté hyper prometteuse et mettez tout de côté après trois semaines, un mois au maximum?

Et vous vous dites que vous vous sabotez. Encore une fois. Qu’à chaque fois, c’est la même chose. Vous en êtes maintenant à résister toute nouvelle tentative avec une belle promesse de bien-être en vous répétant :  «  À quoi bon? ».

Et si je vous disais qu’il y a du bon à cela? Et si c’était simplement votre insoumise, votre rebelle qui s’exprimait? Ou encore votre corps qui vous protégeait de votre propension compulsive ou contrôlante? Laissez-moi vous expliquer.

Je crois aux phases. Et au respect de celles-ci. Je crois aussi profondément en la perfection du corps et en sa capacité à nous envoyer des signes ainsi qu’à notre humaine imperfection.

 

Quand la tension est trop forte

Lorsqu’on est en recherche de bien-être, qu’on pense qu’il passe par la perte de poids ou la disparition de douleurs ou de chaleurs, et à la recherche de réponses, on s’ouvre, parfois les yeux fermés, à toute promesse pour du mieux.

Et cette promesse, dans le monde d’aujourd’hui, arrive souvent sous forme de régime, de kit miracle strict. Et malgré la petite voix intérieure qui crie fort son besoin de liberté, lorsqu’on décide d’adhérer, on se lance corps et âme et on suit le protocole à la lettre. Tant pis pour la petite voix.

Le problème, c’est que cette petite voix finit par reprendre le dessus. Un enfant qui crie et qu’on ignore va trouver un autre moyen pour attirer l’attention. Il va faire des dégâts! Et ceux-ci s’exprimeront sous différentes formes. Tout ce qui monte redescend. Le ressort qu’on écrase va finit par rebondir. C’est aussi ce qui se passe en vous.

 

Le corps s’exprime

Peut-être que votre super régime (ou nouvelle mode de bien-être, comme faire une heure de yoga par jour, ne manger que cru, éviter x ou y, faire un jeun intermittent…) qui vous allait si bien les premières semaines vous constipera, vous donnera la nausée, vous rendra fatiguée, léthargique, vous donnera envie obsessionnelle de sauter sur tout ce qui se trouvait sur la liste des interdits.

Sachez qu’ici, c’est votre corps et votre cœur qui vous parlent.

Trop d’une chose, aussi bonne soit-elle, peut provoquer une surdose. Une sensibilité. Une intolérance. Le corps a parfois besoin de pauses. De jeun d’un élément pour mieux l’accueillir par la suite, pour en faire un meilleur usage. Vous en avez fait le plein, maintenant autre chose demande à être nourri. Question de cycles.

 

Les phases : sabotage ou libération?

Et oui, c’est vrai que mettre fin à un régime qui semblait gagnant peut avoir l’air d’un sabotage. Mais ça peut être aussi une libération. Parce que s’enfermer dans un mode de pensées et d’agir trop exiguë, ça provoque des compulsions. Ça pique votre rebelle intérieure qui n’attendait que le signal pour exploser. Ou se libérer.

Je crois donc que nous provoquons ces phases, plus ou moins courtes. Et que ce n’est pas pour le pire. Au contraire.

Sabotage ou libération?

Les besoins varient

Le corps et le cœur ont chacun leurs besoins. Et ceux-ci varient dans le temps. Faire toujours la même chose – même lorsque c’est une formule gagnante – devient absurde! Parce qu’un besoin, ça se comble!

Et peut-être qu’un trois semaines de jus d’herbe de blé a fait l’affaires, même si je vous ai dit moi-même que c’était la 8e merveille du monde. Et ni moi en vous le disant ni vous en arrêtant de le prendre avions tort. Et c’est ce qui est magique et tellement libérateur!

Ce qui est bon un jour ne l’est pas nécessairement l’autre. Bon, ici, peut-être que vous trouverez l’affirmation plus angoissante que libératrice. Vous vous demanderez, dans ce cas, comment savoir ce qui est bon pour soi. Alors, voici.

 

Le corps sait, le saviez-vous?

Comme je vous l’ai écrit plus tôt, le corps est d’une grande perfection. Mais la tête imparfaite de l’homme n’arrive pas toujours à le comprendre. Toutefois, en s’exerçant à l’écouter consciemment, on y arrive. Et lorsqu’on y est, c’est comme pour le vélo, ça ne s’oublie pas. On peut toujours y revenir. On a alors entre les mains l’outil de bien-être le plus puissant : écouter les besoins – par phases – de son être.

Écoutez votre corps et faites confiance à ses signaux. Vos pulsions et compulsions sont des alertes. Pour entamer un cycle ou pour y mettre fin. Et peut-être êtes-vous effectivement dans un pattern d’auto-sabotage. Raison de plus pour le respecter et accepter tout ce qu’il a à vous enseigner. C’est comme ça que vous pourrez le déconstruire et entrer dans une nouvelle phase.

 

Si vous avez besoin d’être guidée pour traduire le langage de votre corps, il me fera plaisir de vous aider. Contactez-moi. C’est la première phase!